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Joke van Stuijvenberg  


artiste visuelle, des Pays Bas


Skylines, 1997,
installation, performance à New-York.

Soixante-quinze drapeaux attaché le long du toit du studio de Joke correspondaient à une vue perspective depuis un point de la ligne des toits de la ville.

Les drapeaux s'étendaient vers le ligne des toits de la ville au point d'en faire partie et chacun portrait en signature un mot offert part une personne rencontrée dans la rue en contrebas. L'idée derrière ce projet ressemble à celle d'un drapeau à prière de Népal, où quelqu'un écrit sa propre prière sur un fanion. Là, Joke avait demandé, de façon theéâtrale, à des personnes rencontrées dans la rue, un mot ´essentiel´, un mot dont la personne n'avait pas besoin ou ne voulait plus et qu'elle était disposée à offrir en l'écrivant. Parfois cela provoquait une discussion sur le mot lui-même, ce qui permit à Joke d'avoir un aperçu de la culture américaine, de voir ce qui se cache derrière la ligne des toits.


...Une des réactions que j'ai rencontrée était que la personne ne pouvait me donner un mot parce qu'elle disait qu'elle avait besoin de tous les mots qu'elle connaissait pour s'exprimer. Une autre personne m'a offert le mot ´ arabesque ´ parce que c'était un mot dont elle ne se servirait jamais, mais qu'elle voulait m'offrir un mot qui était beau. D'autres m'ont offert des mots qu'ils ne diraient pas parce qu'elles les trouvaient horribles et qu'elles voulaient s'en débarrasser. Un certain nombre de personnes ne savaient pas écrire, donc pour celles-là je me suis servi d'un tampon pour imprimer les lettres sur les drapeaux. J'ai beaucoup appris de la manière dont les gens ont réagi aux significations qu'elles associaient avec ces mots. En fin de compte j'ai réuni soixante quinze mots provenant d'une grande diversité de personnes après avoir parcouru énormément de kilomètres dans les rues de Manhattan et de Brooklyn. Ensuite j'ai reproduit chaque mot écrit sur un drapeau en coton couleur bleu-ciel.




dust house (maison de poussière), 1998,
Installation, Plüschow, Allemagne.




Joke vient de rentrer d'un séjour de trois mois dans l'anciennce Allemagne de l'Est où elle a créé son installation, dust house (maison de poussière). Elle a moulé l'abdomen de neuf personnnes, qu'elle a ensuite coulé en forme de boucliers comme s'ils représentaient des armoiries. Ensuite elle les a suspendus sur les murs du studio comme si c'était un chateau. Ces armoiries ont évolué depuis le moyen âge en tant que symboles d'identité tout en servant de boucliers. En reproduisant ces surfaces sensuelles Joke a remplacé la couche protectrice par un aspect intime. Ainsi ces bourcliers ont été libérés de leur connotations machistes pour devenir des symboles de vulnérabilité.


Hamacs (Hammocks) 1992, papier et carton.
Construit pendant ses cours aux Beaux Arts, pour l'extérieur d'une église de Rotterdam. Les gens pouvaient s'étendrent sur les hamacs et regarder le ciel, se relaxer ou méditer, supportés par rien de plus solide que du papier.


extrait (pages 14 - 17), Le Bulletin, janvier 1999.





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